mardi 20 novembre 2012

Water-Tank







Mozziconacci a peint quelques toiles de New York, se promettant d'y retourner pour continuer dans cet univers. Quatre années sont passées sans pouvoir refaire un tour de l'autre côté de l'Atlantique, l'envie persiste...
Les water-tanks furent ses premiers essais, ils font partie du décor et c'est tellement unique !

 Quelques images pour illustrer le sujet : les "Tanks" (citernes) fichés en haut de trépieds métalliques subsistent dans toute la ville. Il y a 15000 citernes d'eau, si typiques de New York, plantées sur 90 % des immeubles de plus de 6 étages.









Les citernes d'eau

New York compte un autre symbole que l'on repère bien vite, des citernes d'eau perchées sur les toits. On estime leur nombre entre 10 000 et 15 000 réparties dans les cinq boroughs. Elles sont apparues au milieu du XIXe siècle, lorsque les constructions ont pris de la hauteur, et qu'il a fallu pallier les inconvénients du système d'alimentation en eau de la ville, qui est l'un des plus anciens des États-Unis et dont les larges tuyaux ne permettent pas d'obtenir une pression suffisante pour alimenter les immeubles de plus de six étages. Et comme la loi impose que chaque immeuble ait accès à deux sources d'alimentation d'eau, elles sont depuis lors également utilisées comme réserve d'eau secondaire en cas d'incendie. Ce qui fait qu'elles alimentent en eau 90 % des immeubles new-yorkais de plus de six étages.
Comment ça marche ? L'eau, acheminée par des aqueducs depuis plusieurs sources vers des réservoirs, dont celui de Central Park, est conduite via le réseau de distribution jusqu'aux citernes situées plus haut que les consommateurs, grâce à la pression exercée par le principe des vases communicants. Elle est propulsée à l'aide de pompes vers le haut de la cuve de la citerne pour la remplir, avant d'être envoyée dans un réseau gravitaire qui assure son acheminement vers l'ensemble des habitations.
La fabrication de ces citernes d'eau a très peu évolué. De forme cylindrique, avec un sommet conique qui abrite un système électrique évitant à l'eau de geler, elles sont toujours montées à la main et faites en bois de cèdre, un matériau résistant et très isolant qui maintient la température de l'eau et peut durer environ 35 ans. Aussi ont-elles de beaux jours devant elles, malgré les structures en acier qui commencent à les remplacer sur certains toits de la ville.
(source, Le Point 19/05/2012, letters from NYC de Cécile David-Weill)
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 au passage, si New York vous intéresse,  je vous signale cette nouvelle revue :


dimanche 18 novembre 2012

Les jaunes dans la peinture de Mozziconacci














Vous connaissiez déjà les jaunes vénitiens, voici les jaunes parisiens... sauf la Mirabelle qui se trouvait dans une rue de Cannes !
C'est en classant les archives que je me suis aperçue qu'il y en avait souvent, ne serait-ce qu'une touche sur un store ou sur une bâche ... certes les tons sont parfois ambrés, je n'ai pas trouvé de jaune citron.

mercredi 14 novembre 2012

Retour à Venise ...















Une nouvelle série de tableaux, je ne m'imaginais pas qu'il y en avait eu autant, certes le travail s'est réparti sur plus d'une dizaine d'années, les formats sont relativement petits.
Petit à petit, je commence à rassembler les documents, mais je ne suis pas certaine que chaque tableau a été photographié. Bien sûr il manque les pastels exécutés après 2000 et également les lithographies qui avaient fait partie de l'exposition de 1981.
À cette période, la lithographie était à la mode et c'était un moyen plus abordable de s'offrir de la peinture.