mardi 24 septembre 2013

L'Ami Drouillet *



Ce samedi 21 septembre 2013, nous nous sommes réunis à la Maison Roque à Eygalières, à l'occasion de la parution du livre de Gérard Drouillet aux Editions du Regard.
Je laisse parler notre ami Guy Bareff, céramiste,  qui a travaillé avec lui...

     Oui, mon presque frère, je te vois, je t'observe dans l'atelier commun où s'élaborent les sculptures d'argile.
     Je te vois te donner physiquement dans chaque oeuvre, je t'observe pétrissant avec une sensualité enjouée des mains et du regard, t'engageant dans le travail comme si tu plongeais dans ton propre corps, le formant et reformant sans cesse par l'intérieur.
     Gérard Drouillet, gourmet, gourmand, épicurien fantasque, homme de la matière charnelle, je te vois, en fait, comme un homme de l'eau, des deux extrémités de l'eau : de la source à la mer.
     De la première, tu détiens la spontanéité, le jaillissement, le goût de renaître.
     De la seconde, l'étendue qui pousse au voyage, aux visées d'un ailleurs toujours possible, aux retours vers l'enfance.
     Tu es l'homme du cycle, de la vie toujours recommencée, toujours à refaire, à continuer.
     Ton art est l'art des cycles de la vie à travers ta propre histoire. Ton écriture plastique transforme toute chose en symboles, ce code de la route de l'inconscient, ces jalons du cycle éternel.
     L'eau, la source, la cavalcade obligée au rythme de la pente, confluents, affluents, la mémoire qui construit jusqu'à la mer, le grand oubli de soi. Et le soleil, la vapeur, les hauteurs, la pluie, le parcours souterrain, le jaillissement, le recommencement.
     Et nous revoilà à l'argile des sculptures, terre, eau et feu, cet art alchimique qu'est l'art céramique, le pétrissage qui engage le corps, corps à corps amoureux et inquiétant de l'oeuvre de gestation, l'enfant à renaître éternellement, l'embryon à reformer sans cesse.
     Ami Drouillet, je te vois depuis des années dans ta persévérance, ta chaleureuse inquiétude, et tu es comme une source : une invitation à boire la vie. Merci à toi.          Guy Bareff *






L'ami de tous les jours depuis notre arrivée à Eygalières en 1982, Gérard et Ange se retrouvaient tous les matins pour un petit café, avant de partir chacun dans son atelier pour une longue journée de travail...
Gérard comme un grand frère veillait sur Ange, c'est lui qui l'a entraîné sur le chemin de la céramique et le dépouillement de sa peinture.
Tu as laissé un grand vide, toi qui savait si bien réunir.

samedi 22 juin 2013

Ange 888 mois

 Ajaccio le vieux port



C'était un 22 juin à Ajaccio, route des Sanguinaires...

mardi 11 juin 2013

Estaminets, bistroquets, bougnats ...












Et pour le plaisir j'ai retrouvé une vieille photo de la Vieille Provence et où à l'époque la phrase était encore sur la façade ...


Quelques devantures parisiennes, une seule est Cannoise.
Mémoire des yeux et  des lieux, elle nous entraîne pour une petite balade dans un Paris du temps passé.

samedi 8 juin 2013

Place Furstenberg, Place Dauphine : Paris immuable

Place Dauphine



deux toiles peintes, il y a une vingtaine d'années,
ci-dessous quelques photos prises en janvier 2012...





La place Furstenberg, plusieurs interprétations peintes entre les années 80
à nos jours.... Je n'ai pas encore retrouvé le support photographique du premier
tableau (1968)






sous la neige, une exception à la fin des années 70, pour un amoureux de cette place...

cette toile est une voyageuse, elle est allée à New-York, de Paris elle est partie vivre à Londres...

celle-ci est partie à Chicago juste avant la fin du 20e siècle !!!



quelques images prises en novembre 2006...
La place n'a pas beaucoup changé, de nouvelles enseignes certes, l'Antre de Vulcain a disparu,
les cinq globes sont des réverbères à l'ancienne, les bancs supprimés
et il ne reste plus qu'un seul paulownia d'époque mais les trois autres fleurissent aussi bien que leur ancien,
continuant à rendre ce lieu charmant et romantique.

©Joseph Cascio

place furstenberg neige© Robert Doisneau 1966

mercredi 5 juin 2013

Paris : Cloue à jamais la joie au front de ta demeure ...








Depuis quelques jours j'ai à nouveau ouvert les tiroirs de cette caverne d'Ali Baba ...
quelques nouvelles images peuvent illustrer les pages de ce blog, ce ne sont pas de nouvelles toiles de Mozziconacci, mais une période où Paris était l'unique objet de son travail, sujets glanés au fil des jours pendant ses longues promenades dans le Paris d'avant.