mardi 28 août 2012

Quelques affiches d'expositions

Les Années 80 ...



L'Atelier rue des Plantes Paris XIVe
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L'Atelier en Provence

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Le Chat de l'Atelier : MICIO
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Le peintre et son chat 

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samedi 25 août 2012

L'atelier en Provence, les années 80









Comme je le disais précédemment, la mise en route est difficile, les photos de la première période, c'est-à-dire de 1965 à 1975, ne sont pas encore répertoriées correctement.
Mozziconacci a commencé à exposer entre 1968 et 1969, rue de Seine, à la Galerie Duncan où il fit sa première exposition personnelle. Ensuite il a travaillé pour la Galerie du Lido de Newport (U.S.A) en 1970 et 1971, puis en Allemagne... effectuant en parallèle des salons et expositions de groupe au Grand Palais :
Salon d'Automne, Salon des Artistes Français, Salon des Indépendants, Ecole Française, Nationale des Beaux-Arts, Salon Comparaison... je reviendrai sur cela plus tard, car sa période parisienne est importante.

Mais par où dois-je commencer, maintenant ?
L'univers de Mozziconacci est tellement vaste que je pourrais faire des thèmes.

Donc pour ce deuxième billet, je vais parler de son travail à partir de sa nouvelle vie en Provence (1982).
Dès 1979, il est sous contrat d'exclusivité  avec la Galerie Arpé, située à Cannes sur la Croisette, face au Palais des Festivals, pendant une quinzaine d'années.

Paris étant le sujet favori de Mozziconacci, voici pour commencer, quelques bistrots, je pourrai vous montrer
des impasses romantiques de tous les quartiers, des boutiques d'enseignes disparues ou encore des portes cochères s'ouvrant sur de charmantes cours ... entrons dans ce décor qu'il va continuer de peindre sans se lasser sous le soleil du Midi.

dimanche 19 août 2012

Un pinceau et des villes

" Quiconque désire me connaître comme artiste - et c'est tout ce qui compte vraiment - doit regarder attentivement mes tableaux et tenter d'y glaner ce que je suis et ce que je veux."
Gustav Klimt 

Paris

 Venise 
Londres

New-York 

Il y a bien longtemps que je voulais me consacrer à cette partie de ma vie qui est très importante.
Je promettais toujours de m'y pencher sérieusement,  mais les documents s'entassent  depuis plus de quatre décennies et deviennent presque inexploitables. 
Je ne sais pas par quel bout l'entreprendre, il serait normal que je débute par le commencement mais je n'ai pas encore trouvé le bon système pour exploiter les vieilles archives.

J'ai choisi volontairement  d'illustrer cette première page par des tableaux peints à différentes périodes, mais suivant l'ordre, passé-présent, et qui sont les sujets favoris de Mozziconacci.

Le passé, son premier coup de foudre : Paris ; à quinze ans,  il quitte sa Corse natale et la capitale lui offre le charme de ses quartiers, de ses rues, de ses façades, de ses cours secrètes où il adore se perdre.

Plus tard, la découverte de Venise le fascine, il peut jouer avec l'ombre et la lumière, les transparences, le mystère du vert de son eau.

C'est sans doute grâce à Venise et à ses briques rosées, qu'il entreprend la série de la City de Londres, une vingtaine de toiles commandées par un collectionneur.

Enfin New-York, le présent, où il avait exposé ses  toiles de Paris, de nombreuses fois sans jamais avoir eu l'occasion de traverser l'Atlantique.
Lorsqu'il s'y rend pour  la première fois en 2008, c'est un choc, elle lui donne l'envie, d'y rester, d'y travailler,
d'y retourner encore...
La Grosse Pomme le passionne toujours, il reste sur sa faim et il a envie de la croquer à nouveau !

Mozziconacci ne parle jamais de lui, il peint avec beaucoup de retenue, de sobriété, de silence,  le charme
de ces villes qu'il aime. La peinture est sa vie, son souffle et son sang.

Ces pages seront donc un parcours, une invitation dans son univers et dans son atelier, au fil du temps et à travers les promenades, les voyages, les déambulations, les anecdotes ...que j'ai partagés avec lui.

La vie n'est pas un long fleuve tranquille, tout le monde le sait,  et la vie d'artiste n'est pas une mince affaire ! Mais  je peux dire que ces moments  là ont été, sont toujours de très bons souvenirs.