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vendredi 15 mai 2015

Work in progress...

Paris © Ange Mozziconacci (huile sur panneau 100 x 81 )

Paris © Ange Mozziconacci (huile sur panneau)

La première photo est prise avec le Fujifilm, la deuxième avec le Sony, les couleurs sont un peu différentes, photos prises  à l'extérieur, lumière grise d'aujourd'hui ...
Cette toile est pleine de souvenirs, ressortis tous d'une époque parisienne des années 60/70, un sujet qui avait déjà plu à Mozziconacci autrefois, avec la porte verte ouverte sur la cour.


dimanche 7 septembre 2014

Work in progress

Aujourd'hui
tableau accroché dans l'escalier avec une lumière venant de la verrière du toit.
Petit ravalement de cet immeuble en premier plan se trouvant au sud  de Manhattan.
la vue est depuis le pont de Brooklyn.

avant ...
tableau tel que nous avions découvert l'endroit en novembre 2008

le même revu aujourd'hui
un zoom pour essayer de le redresser, je suis penchée dans le vide au dessus de la rampe d'escalier

Voilà ce qu'il arrive quand une toile reste trop longtemps sous les yeux.
Ange dit toujours qu'un tableau n'est jamais fini !

Un petit sourire, grazie

[pastel]
Je voulais revenir sur ces sujets,  on retrouve souvent les mêmes objets, aussi bien dans les huiles que dans les pastels : bouteilles blanches, noires ou vertes... et une boule en bois !
Vous pouvez voir des études en carton sur les étagères


[huile]

visite de l'atelier

le photographe a préféré le N&B
photos prises avec un Leica






lundi 1 septembre 2014

Inspirations

©Olivier Armand
©Olivier Armand
©Olivier Armand
©Ange Mozziconacci
©Ange Mozziconacci
©Ange Mozziconacci
©Ange Mozziconacci
©Olivier Armand





©Olivier Armand

mardi 24 septembre 2013

L'Ami Drouillet *



Ce samedi 21 septembre 2013, nous nous sommes réunis à la Maison Roque à Eygalières, à l'occasion de la parution du livre de Gérard Drouillet aux Editions du Regard.
Je laisse parler notre ami Guy Bareff, céramiste,  qui a travaillé avec lui...

     Oui, mon presque frère, je te vois, je t'observe dans l'atelier commun où s'élaborent les sculptures d'argile.
     Je te vois te donner physiquement dans chaque oeuvre, je t'observe pétrissant avec une sensualité enjouée des mains et du regard, t'engageant dans le travail comme si tu plongeais dans ton propre corps, le formant et reformant sans cesse par l'intérieur.
     Gérard Drouillet, gourmet, gourmand, épicurien fantasque, homme de la matière charnelle, je te vois, en fait, comme un homme de l'eau, des deux extrémités de l'eau : de la source à la mer.
     De la première, tu détiens la spontanéité, le jaillissement, le goût de renaître.
     De la seconde, l'étendue qui pousse au voyage, aux visées d'un ailleurs toujours possible, aux retours vers l'enfance.
     Tu es l'homme du cycle, de la vie toujours recommencée, toujours à refaire, à continuer.
     Ton art est l'art des cycles de la vie à travers ta propre histoire. Ton écriture plastique transforme toute chose en symboles, ce code de la route de l'inconscient, ces jalons du cycle éternel.
     L'eau, la source, la cavalcade obligée au rythme de la pente, confluents, affluents, la mémoire qui construit jusqu'à la mer, le grand oubli de soi. Et le soleil, la vapeur, les hauteurs, la pluie, le parcours souterrain, le jaillissement, le recommencement.
     Et nous revoilà à l'argile des sculptures, terre, eau et feu, cet art alchimique qu'est l'art céramique, le pétrissage qui engage le corps, corps à corps amoureux et inquiétant de l'oeuvre de gestation, l'enfant à renaître éternellement, l'embryon à reformer sans cesse.
     Ami Drouillet, je te vois depuis des années dans ta persévérance, ta chaleureuse inquiétude, et tu es comme une source : une invitation à boire la vie. Merci à toi.          Guy Bareff *






L'ami de tous les jours depuis notre arrivée à Eygalières en 1982, Gérard et Ange se retrouvaient tous les matins pour un petit café, avant de partir chacun dans son atelier pour une longue journée de travail...
Gérard comme un grand frère veillait sur Ange, c'est lui qui l'a entraîné sur le chemin de la céramique et le dépouillement de sa peinture.
Tu as laissé un grand vide, toi qui savait si bien réunir.